Léopold et Élisabeth, les mariés de Brest

♥ Adopté par Sophie ♥

Nous sommes en juillet 1932, Léopold vient de demander la main d’Élisabeth. Son père a accepté. Elle a rougi. C’est qu’Élisabeth est amoureuse de Léopold depuis leur petite enfance. Depuis ces dimanches où leurs parents jouaient aux cartes ensemble tout l’après-midi… et où Léopold et Élisabeth s’inventaient des mondes féériques et magnifiques aux quatre coins du jardin. Elle se souvient de leurs premiers émois, de ces gestes furtifs et maladroits, de ces regards qui fuient pour mieux se retrouver. Et puis, Léopold est parti à l’université à Rennes emportant avec lui dans ses valises leurs rêves d’enfant. Alors, elle l’a attendu. Ils se sont écrit bien sûr. De longues lettres où il lui racontait sa vie d’étudiant, les professeurs, les enseignements, les amis… Elle attendait ses lettres et elle les redoutait aussi. Ne l’oubliait-il pas ? Alors qu’ils avaient grandi et imaginé le monde ensemble, voici qu’il faisait ses découvertes seul. Sans elle. Alors, elle lui a écrit : ses craintes, ses doutes, ses angoisses. Elle, si discrète, a dévoilé ses sentiments et les tourments de son âme. Il ne lui a pas répondu. Il est venu. Le sourire franc, le regard conquérant, le cœur au bord des lèvres, il a fait sa demande. Son père a accepté. Elle a rougi.

Photographie ancienne – dans leur cadre doré d’origine (quelques atténuations du doré par endroit). Le verre est en bon état. Le papier a jauni et s’est paré de petites piqûres du temps, et il y un petit défaut du papier en bas à gauche. La photo des mariés est très nette… et ils sont tellement beaux !

Photographe : Georges Keller. Keller est né le 21 novembre 1889 à Paris (6e). A partir de 1921 environ, il est l’associé d’Edouard Barme (1889-1933), photographe au 65, rue de Siam à Brest (Finistère). Après le décès de ce dernier, Keller poursuit seul. Il était toujours photographe à Brest dans les années cinquante.

• Dimension du cadre : 20 x 25.5 x 1cm.
• Poids net (sans protection et emballage) : 300 g